L’Afrique de l’Ouest, et en particulier la Côte d’Ivoire, pourrait être un maillon stratégique dans le financement du Hezbollah, selon plusieurs rapports sécuritaires occidentaux. Le sujet inquiète les autorités ivoiriennes, d’autant plus qu’Abidjan est un hub économique et commercial régional.
🌍 Un réseau complexe et opaque
Le Hezbollah, organisation politico-militaire libanaise classée terroriste par plusieurs pays, tirerait des fonds de la diaspora libanaise à travers des circuits informels de transfert d’argent, souvent non réglementés. Des entreprises de façade seraient également utilisées pour blanchir des sommes conséquentes via des biens de consommation.
💸 Pourquoi la Côte d’Ivoire est-elle citée ?
Abidjan accueille une forte communauté d’origine libanaise, très active dans les affaires. Cette implantation permettrait à certains réseaux d’opérer discrètement en dehors des radars classiques. Des soupçons pèsent sur certaines structures commerciales dans les secteurs de l’import-export, de la téléphonie et de la bijouterie.
🚨 Conséquences pour le pays
Risque de sanctions internationales si des complicités sont prouvées,
Vigilance accrue des partenaires bancaires et institutionnels,
Impact négatif sur l’image sécuritaire de la Côte d’Ivoire.
🛡️ Réactions et mesures
Les autorités ivoiriennes ont annoncé renforcer les contrôles douaniers et fiscaux. Une cellule de renseignement financier est déjà active depuis mars 2025 pour tracer les flux suspects. Une collaboration renforcée avec Interpol et les agences régionales est aussi en cours.