Raison d’être du front
L’objectif affiché est de renforcer la transparence du scrutin présidentiel à venir, en s’attaquant aux failles réglementaires et institutionnelles. Les deux partis réclament notamment :
une réécriture du cadre électoral, pour garantir l’équité du processus ;
une réforme en profondeur de la CEI, accusée de manque d’indépendance ;
l’ouverture d’un dialogue politique national, incluant tous les acteurs, pour restaurer la confiance citoyenne.
Pourquoi maintenant ?
À quelques semaines du premier tour, le timing est stratégique. Le PPA‑CI, formation loyale à Laurent Gbagbo, et le PDCI‑RDA, pilier de l’opposition, entendent adresser un signal fort au gouvernement actuel : les règles du jeu doivent changer maintenant, avant que le scrutin ne se révèle biaisé ou contesté.
Comment ce partenariat se matérialise
Les deux partis multiplient les déclarations communes et actions coordonnées. Des conférences de presse se tiennent ensemble, des communiqués sont cosignés, et des experts en droit électoral sont mobilisés pour proposer un plan de réforme détaillé.
Les réactions du pouvoir
Le camp présidentiel – majoritairement représenté par le RHDP – est resté discret pour l’instant. Mais l’offensive de l’opposition, avec un front aussi structuré, pourrait faire tanguer le pouvoir dans les prochaines semaines. À suivre : la réponse des institutions et les discussions en coulisses.
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✍️ En résumé
Le PPA‑CI et le PDCI‑RDA constituent aujourd’hui un bloc solide avec un cap clair : refondre le cadre électoral, renforcer l’impartialité de la CEI et initier un dialogue politique national. Ce front commun ambitionne de bousculer les équilibres avant l’échéance présidentielle, posant une question majeure : le scrutin sera-t-il équitable et incontestable ?
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